Libre adaptation du Voyage au bout de la nuit (1932) de Louis-Ferdinand Céline, ce monologue implacable met à nu les atrocités de la Première Guerre mondiale et dresse une fresque sans concession de l’humanité. Sous la boue du désastre et du désespoir, les mots sombres et cyniques de Céline recèlent pourtant une faim ardente, inextinguible : celle de la vie — et de l’amour.